30 septembre 2014

THE END en 5 tracks


Comment introduire un groupe de manière originale, sans rentrer dans les détails mais en restant assez précis pour que vous ayez envie de continuer à lire. On pourrait commencer par la fin, pour dévoiler en deux lignes la bio copiée collée que nous a envoyé son attaché presse.
Mais là non. On va commencer par le début.
Deux mecs, De Andria et Sox se sont lancés le pari de réaliser la bande originale d'un film qui n'existe pas. À deux ils forment The End.
Repérés par le label lillois Cosmonostro, réputé pour ses trouvailles d'"outre-espace", ils se font rapidement un nom et enchaînent les dates sur la capitale.
Si je devais résumer leurs productions rapidement, il y aurait ça :



Puis ça :



Ou encore ça :



Vous pouvez retrouver leur album "Music For An Imaginary Movie" en écoute et digital sur Bandcamp.


Voilà pour mon intro.

De plus, The End nous a fait une petite sélection des 5 sons qu'ils estiment inspirant, novateur ou juste cool. Et ça c'est cool.
C'est toujours intéressant de savoir ce qu'écoutent des artistes, on a l'impression de les connaître mieux. Du coup je vous laisse faire connaissance avec eux. En 5 tracks.



Phoenix - "North" :

C'est une construction de morceau par couches. Toutes les 4 ou 8 mesures un nouvel instrument vient enrichir la boucle de départ, ce qui fait que ce morceau répétitif n'est jamais ennuyeux, et c'est une construction qu'on aime retrouver dans nos productions.




Dj Mehdi "The Killer" :

Même principe, Mehdi a toujours été fort pour faire évoluer ses morceaux en amenant des nappes ou nouvelles mélodies progressivement sur ses boucles. J'ai énormément écouté les instrus de Mehdi pendant sa période HipHop, et c'est ce qui le démarquait des autres producteurs, non seulement il avait sa façon de faire rebondir ses beats, mais il apportait toujours une boucle/nappe venue de nulle part qui donnait toute l'originalité au morceau.




Zapp - "Alright" :

On a longtemps, voire on baigne toujours dans la soul/funk.
Tout groove là dedans, la basse, le batteur, les arrangement de claviers...
Ce qu'on a du mal à retrouver avec des machines, c'est pour ça qu'on aime parfois garder des erreurs sur nos morceaux, une ligne de basse un peu à la bourre sur le rythme, taper le beat à la main pour avoir cette touche humaine, ces imperfections qui réchauffent un morceau.





Pink Floyd - "The Great Gig in the Sky":

Là aussi on sent que tout le monde est en transe sur ce morceau, le clavier, le batteur, la chanteuse, tout le monde, du coup c'est assez communicatif et c'est beau.





Sébastien Tellier - "La ritournelle" :

Un morceau que je peux écouter en boucle pendant des heures.
La force de ce morceau c'est que tu peux écouter chaque instrument individuellement et il fonctionne tout seul, chaque partie est mélodique indépendamment des autres... et je pense que c'est la réussite d'un Grand morceau.





Pour les suivre, rien de plus simple, vas liker leur page facebook.


 

ALIAT