12 décembre 2012

Best of the year 2012





J'ai beaucoup d'amis qui, plongés en plein désespoir musical, se surprennent un jour à taper "meilleure musique 2012" sur leur moteur de recherche favori. Je trouve ça triste. J'ai envie de les envelopper de mes bras et de leur dire "ne t'en fais pas mon petit chéri, Aliat est là pour toi."
Et en effet, la rédac' vous propose aujourd'hui ce que l'on appellerait, dans le jargon populaire, un "Best Of 2012". Au cas où vous auriez trouvé le moyen de vous couper de l'actualité musicale. Nous ne sommes pas les Inrocks donc non, nous ne ferons pas comme s'il était évident d'avoir entendu parler de ce nouvel EP au titre délicieusement hype de ce groupe alternatif mystérieux pop éléctro indé venu des plages Islandaises. Et allons supposer qu'il peut arriver à tout le monde de ne pas connaître par coeur la tracklist du dernier Eugene McGuiness. Nous pouvons nous mettre d'accord sur le fait que 2012 fut un très bon cru en matière de découvertes, d'albums et de styles musicaux.
Voici donc une liste non exhaustive de quelques albums, artistes et tracks à mettre d'office dans son lecteur MP3 500 dernier cri, si vous ne les aviez pas déjà.




• Fornication non protégée sur le dancefloor :
TNGHT
Cashmere Cat
Disclosure
Bondax

Flosstradamus
Baauer

• Illumination divine au petit matin :
Aluna George
Jerome LOL

Romare
Olympia Fields
Chromatics
Kendrick Lamar

• Tea Time royal en maillot de bain :
The Lemon Queen
Poolside
Rhye 

• Et bien sur les artistes ayant collaboré avec ALIAT cette année :
Awkoder
Marie Madeleine
Capture
Fauve
The Aerial
Hoboken Division
The Fat Badgers
Lacet
Marbles
Da Pyjama Club



• Crises de Tachycardie :
Alt J (∆) : An Awesome Wave
Matthew Dear : Beams
Crystal Castles : (III)

Boys Noize : Out Of The Black

• Montées d’adrénalines :
Django Django : Django Django
Electric Guest : Mondo
Keaton Henson : Dear
Sébastien Tellier : My God Is Blue
T.E.E.D : Trouble

• Les albums-défibrillateurs :
Gonzales : Solo Piano II
Dirty Projectors : Swing Lo Magellan
Grizzly Bear : Shields

Flume : Flume

• A écouter dans un train traversant la lande, les yeux rivés sur l’horizon :
Balthazar : Rats
Beach House : Bloom
The XX : Coexist 

Kendrick Lamar - Good Kid, m.A.A.d City



Originales :
Last Lynx - Killing Switch
Fauve - Nuits Fauves
Cashmere Cat - Mirror Maru
Flume - Holdin'on
Django Django - Default
Beat Club - Something Better
The Lemon Queen - Sailing In A Wild Love
Bondax - Gold
RAC - Hollywood (featuring Penguin Prison)
Disclosure - What's In Your Head
Grizzly Bear - Yet Again
Alt-j - Breezeblock
Jai Paul - Jasmine
Autre Ne Veut - Counting
Tourist. - Placid Acid 
Chromatics - Into The Black
The XX - Tides
Aluna Georges - Your Drums, Your Love
TCTS - 1997
Romare - Down The Lines
Crystal Castles - Affection  


• Remixs :
Lana Del Rey - Video Games (Flosstradamus remix)
Four Tet - Lion (Jamie xx remix)
Shlohmo - Rained The Whole Time (Nicolas Jaar remix)
Nouveau Palais - Drama (Canblaster & Sinjin Hawke remix)
Satellite Stories - Sirens (Slow Magic remix)
Friends - I'm His Girl (Aluna George remix)
Rudimental - Not Giving In (Bondax remix)
Metronomy - The Look (TIP's shook shook remix)
Ryskee - Horrors Of Love (Jamaica sunshine remix)










Merci à tous de nous suivre sur ALIAT, vous êtes de plus en plus nombreux et grâce à vous, nous faisons des découvertes fabuleuses sans arrêt.
Je peux t'assurer sans prétention, Ô lecteur mélomane invétéré, qu'en 2013 tu entendras beaucoup parler de nous. Puisse ce best of 2012 te rassurer dans la qualité de tes choix musicaux et te permettre de garnir avec brio ton répertoire "so indé".
N'hésitez pas à nous soumettre les artistes vous ayant marqué et nous envoyer des photos de votre sapin de noël. 

Rouge, Cek et HBSN vous souhaitent de putains de joyeuses fêtes de fin d'année.



 

05 décembre 2012

Live Report : Crystal Castles @ Rockhal (LU)



Dimanche 2 décembre.
Rockhal, Luxembourg.
20h30 : Taux d'alcoolémie correctement ajusté pour l'occasion, excitation grandissante. Juste l'excitation. Pour l'instant.

Petit rappel des faits : Crystal Castles, pour la tournée européenne de leur troisième album (III), fait escale à la Rockhal, salle de concert réputée pour la qualité de son agenda depuis quelques années au Luxembourg.

Du coup, au lieu de vous faire gagner des places comme l'auraient fait d'autres webzines, je me suis porté volontaire pour aller vivre l'évènement directement sur place. Sisi ça me fait plaisir. 
Sans hésitation j'embarque Christelle et Alex, les deux plus déjantés de ma promo, se mutiler les tympans à l'anarchie musicale à laquelle je veux assister depuis environ 5 ans.

21h : Entrée dans une salle moyennement grande ou trônent en fond de scène les deux personnages de la pochette du dernier album. Plutôt majestueux. La trentaine de fans ayant fait la queue dans le froid depuis plus de deux heures pourront vous le confirmer.
On se chauffe gentiment sur fond de Joy Division et de tech-house en enchainant les verres. Le petit public un peu timide à première vue nous laisse un peu dubitatif sur l'évolution des évènements, mais on sait s'amuser et foutre l'ambiance, nous.




22h : Tout s'arrête. Place aux stroboscopes épileptiques et à la fumée grasse et opaque. Une silhouette fine et titubante fait son apparition dans le brouillard, il n'a pas fallu attendre 10 secondes que la sirène de Plague retentit violemment et fait monter l'adrénaline. Acoustique parfaite, public en furie, Alice Glass et Ethan Kath au top de l'ivresse. 
Je décolle. 
Puis vint le tour d'Alice, n'ayant pas hésité à se jeter dans la foule à la moitié du premier morceau. En fait, quand t'as ce genre de reine du show qui te saute dessus, t'as qu'une envie, c'est de la garder pendant une heure à bout de bras et lui faire comprendre que t'es pas venu pour hocher la tête au fond de la salle.





Enchaînement de morceaux aussi classiques que récents, incapable de redonner la playlist, si ce n'est que variations entre Crimewave et Violent Youth, toujours dans la frénésie la plus absolue, saturation auditive et compression de sa voix d'outre tombe. Micro qui vole, arrosage de Jack Daniels pour tout le monde, entre l'émeute et l'assaut de carnivores sur la dernière part de viande rouge au monde. Il ne faut surtout pas avoir peur de se battre dans ces moments là.




La chanteuse oscille entre la scène et la foule, ses yeux partent de plus en plus en live, le flow effréné du batteur mêlé à la chaleur corporelle des jeunes groupies maintiennent un rythme cardiaque de croisière aux alentours de 125 BPM ainsi qu'une pression artérielle triplée.





Adulée, acclamée, désirée, touchée, embrassée, cette bête de scène aura su garder son public alerte durant la grosse heure de rave intersidérale. Une épopée violente mais trop courte à mon goût, or comme toutes les bonnes choses, il fallait bien une fin.

Du coup on a plagié la pochette de leur premier album, pour le style.



HBSN

 




ALIAT